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The creation of the Mono cross-border biosphere reserve and the integrated management of the Bouche du Roy fluvio-marine complex

Kikpa Bio Rose, Jérôme Dupras and Vijay Kolinjivadi

University of Quebec in Outaouais, Canada

The complexity of socio-ecological issues in coastal wetlands calls for the collaboration of various actors and especially communities and local knowledge, although reconciling multiple uses and users remains a challenge. Our study thus analyzes the political and institutional context of the creation and management of the community biodiversity conservation area (ACCB), Bouche du Roy, within the biosphere reserve, and highlights the interactions and the challenges of the strategies. biodiversity conservation. The theory of institutional DIY has been used to illustrate the interactions and the evolution of institutions around the governance of this ACCB (Cleaver, 2017). This presentation is based on doctoral research that led the documentary and cartographic analysis, the semi-structured interviews, and the Q methodology, with around 80 participants. The results reveal that the creation of a coastal biosphere reserve is a recent initiative in Benin, although several measures to protect coastal wetlands have been taken before. ACCB Bouche du Roy is one of the demarcated sites within the reserve. Its management has been entrusted to a local association that uses socio-cultural and spiritual arrangements to protect ecosystems. Taking these local realities into account favors a little, a change in the use of natural resources. However, the definition of conservation objectives and the restrictions according to the type of zoning of a biosphere reserve raise questions of the right of use at the level of cultural interpretations. This complicates interactions and makes tensions and reluctance appear to some people. The analyzes suggest better empowerment of the local management association and good coordination of partners and projects to be implemented.

La création de la réserve de biosphère transfrontalière du Mono et la gestion intégrée du complexe fluvio-marin Bouche du Roy

Kikpa Bio Rose, Jérôme Dupras and Vijay Kolinjivadi

Université du Québec en Outaouais, Canada

La complexité des enjeux socio-écologiques dans les milieux humides côtiers, interpelle la collaboration de divers acteurs et surtout des communautés et des savoirs locaux, bien que la conciliation des multiples usages et usagers reste tout un défi. Notre étude analyse ainsi le contexte politique et institutionnel de la création et de la gestion de l’aire communautaire de conservation de la biodiversité (ACCB) Bouche du Roy au sein de la réserve de biosphère et met en exergue les interactions et les enjeux des stratégies de conservation de la biodiversité. La théorie du bricolage institutionnel a été mobilisée pour illustrer les interactions et l’évolution des institutions autour de la gouvernance de cette ACCB (Cleaver, 2017). Cette présentation fait partir d’une recherche doctorale qui à mener l’analyse documentaire et cartographique, les entrevues semi-dirigées et la méthodologie Q, auprès d’une quatre-vingtaine de participants. Les résultats révèlent que la création d’une réserve de biosphère côtière est une initiative récente au Bénin bien que plusieurs démarches de protection des milieux humides côtiers aient été entrepris auparavant. L’ACCB Bouche du Roy, fait partie des sites délimités au sein de la réserve. Sa gestion a été confiée à une association locale qui fait recours à des arrangements socioculturels et spirituels pour protéger les écosystèmes. La prise en compte de ces réalités locales favorise un tant soit peu, un changement dans l’utilisation des ressources naturelles. Néanmoins, la définition des objectifs de conservation et les restrictions en fonction du type de zonage d’une réserve de biosphère font surgir des questions de droit d’usage au niveau des interprétations culturelles. Ceci complexifie les interactions et fait apparaître des tensions et de la réticence auprès de certaines personnes. Les analyses suggèrent une meilleure autonomisation de l’association locale de gestion et une bonne coordination des partenaires et des projets à mettre en œuvre.

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2 Responses

  1. Félicitations Rose pour cette présentation. L’image n’était pas trop stable pour bien suivre à l’écran mais on a la présentation orale qui est bien posée.
    SVP j’ai 2 questions:
    – j’ai cru entendre que l’initiative de réserve biosphère était transfrontalière mais je n’ai plus entendu parler des modalités de gestion du côté du Togo
    – à votre avis les enjeux de conservation ne sont-elles pas plus stratégique que la compétence d’un comité local de gestion? Pour que cette instance soit vraiment opérationnelle il faut selon moi davantage outiller ses membres. Qu’en pensez-vous?

  2. Bonjour Alinon
    Merci pour votre intérêt.
    C’est effectivement un processus conjoint en le Togo et le Bénin et la delimitation de plusieurs aires communautaires de conservation de la biodiversité dans les deux pays. Les modalités de gestion sont propres à chaque ACCB, suivant les exigences d’une réserve de biosphère. Donc j’ai présenté brièvement la réserve et je me suis focalisée sur l’ACCB Bouche du Roy.
    Pour la deuxième question, effectivement l’autonomie de l’association locale se pose face aux défis de conservation qui parfois dépassent le niveau local et aux enjeux d’interaction multiscalaire des parties prenantes. Toutefois l’association locale bénéficie de l’accompagnement d’une ONG qui fait partie des initiateurs du processus de création de la reserve et qui a signé une convention avec la municipalité.

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