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3 Responses

  1. merci pour cette présentation et ce travail.
    mes questions :
    peut on faire un commun pour des gens? apparemment il n’y a pas de demande et ce sont des chercheurs et des experts qui veulent faire un commun pour les acteurs.
    pourquoi les experts conçoivent et les acteurs operationnalisent les chemins? pourquoi les acteurs ne conçoivent pas eux aussi? ou en tout cas critiquent la conception? qui sont les experts?
    merci!

    1. Bonjour François,
      Merci beaucoup pour ces questions qui pointent effectivement des éléments centraux et tout à fait cruciaux de nos questions. Nous proposons de répondre point par point :

      **Peut-on faire un commun pour des gens? Apparemment il n’y a pas de demande et ce sont des chercheurs et des experts qui veulent faire un commun pour les acteurs.**
      D’un point de vu théorique, le commun est issu de l’usage (dans une approche un peu fonctionnelle ?), ici on à parler d’un commun en construction à dessin parce que ce sont les joueurs (donc les acteurs locaux) qui vont le construire ou pas. Mais s’ils refusent de le construire, alors ce sera formalisé. La démarche d’anticipation a permis de prendre conscience collectivement des enjeux et des contraintes qui pèsent sur le système. Le jeux est pensé comme une grammaire physique qui doit permettre aux joueurs d’explorer le faire commun, mais aussi d’autres modes d’organisation plus verticale.

      **Pourquoi les experts conçoivent et les acteurs opérationnalisent les chemins?**
      L’enjeu pour nous dans ce projet est de proposer le futur comme objet de médiation. La démarche d’anticipation a permis de faire émerger des scénarios contrastés (on ne cherche pas la crédibilité, mais bien le contraste). Ces scénarios de futurs possibles sont les objets de médiations mis en débat avec les acteurs. Les polémiques, les contestations, les désaccords qui émergent inévitablement (parce qu’aucun scénario n’est construit pour être totalement souhaitable) servent à faire exprimer au groupe les valeurs qui leur tiennent à coeur. Collectivement le backcasting est pensé pour identifier les étapes qui peuvent conduire à tel ou tel scénario et ainsi aiguiser la vigilance des acteurs.

      Les jeux de rôle dans tout ça servent à expliciter des étapes du backcasting ou les acteurs locaux n’ont pas été suffisamment clairs sur mesure à mettre en place. Par exemple ils ont pu expliciter qu’il y aurait besoin de “mesure de gestions de l’eau”. Quelle mesure de gestion peut-on envisager ?

      **Pourquoi les acteurs ne conçoivent pas eux aussi? ou en tout cas critique la conception?**
      Les acteurs sont mobilisés dans les approches d’anticipation, il critique les scénarios. Dans le cadre du jeu, l’idée est d’accepter de remettre en cause complètement les hypothèses à chaque fois que le jeu est mobilisé avec de nouveaux acteurs. L’objectif est que l’outil jeux servent véritablement aux acteurs, il faut donc qu’ils se l’approprient. Cette appropriation passe en grande partie par la construction/déconstruction.

      **Qui sont les experts?**
      Les experts sont des personnes reconnus pour leur connaissance de la zone sur un domaine en particulier. Ils participent à la prospective en tant que spécialistes d’un certain secteur. Ils peuvent être issus du monde universitaire, comme de la société civile, des ministères, l’entreprise privés. Plusieurs des experts étaient agriculteurs.
      Pour réaliser la prospective comme pour le jeu, on essaye autant que faire se peut de couvrir par les connaissances tous les domaines intervenant dans les dynamiques du territoire. Le résultat à la fin est aussi important que le chemin parcouru collectivement.

  2. Seems like a very good combination of scenario development and games. Could you say more about what kinds of collective action did or did not emerge in the game?

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