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5 Responses

  1. Merci pour toutes ces distinctions fines. Elles contribuent à la conceptualisation des “communs”. Votre conclusion me fait poser la question suivante : comment faire pour accélérer le mouvement?

  2. Je n’ai malheureusement pas de réponse toute prête mais je pense que de nombreuses pistes sont disponibles dans le premier panel. Il y a matière pour une approche par les communs fortement inspirée par les experiences africaines (mais pas que) et opérationnelles de tous les contributeurs. Certaines experiences présentées dans les autres panels donnent des idées à capitaliser (communications en anglais majoritairement notamment sur l’eau et la responsabilité sociale des entreprises, les nouveaux et les anciens communs, etc…)

  3. Bonjour et merci Claire pour les clarifications terminologiques qui remettent les notions et concepts dans leur contexte. J’ai apprécié la mobilisation de différentes apports d’auteurs pour illustrer les différents termes et nuances.
    Comment expliquez vous la lenteur dans notre contexte francophone à se saisir de l’approche par les communs? Je fais référence à une expression de feu Pr Etienne Le Roy lui-même en 2015 “comment je conduisais des recherches sur les communs depuis 30 ans sans le savoir.” Je me souviens moi-même avoir promu dès 2008 cette approche pour essayer d’objectiver la pratique de la conclusion des conventions locales au Sahel sans être écouté sinon même ignoré cf. Alinon & Kalinganire (CAPRi / IFPRI). Est ce la prégnance de la dualité: domanialité – droits individuels? J’essaie de comprendre.
    Nous espérons que cette approche soit mieux investiguée sous plusieurs coutures disciplinaires dans le monde francophone et surtout africain. C’est une des raisons de mon implication dans l’organisation de cet événement.
    Cordialement.
    Koffi Alinon
    CIRAD – SELMET.

    1. Bien cher Koffi, Merci pour votre message. Je pense que les communs sont une situation qui existe encore en France sous la forme des sections de communes qui ont été réglementées de manière civiliste au debut des années 2010. Les éclairages historiques et la culture juridique française pourraient expliquer la lenteur de l’approche par les communs. J’ai bien apprécié l’article écrit avec Kalinganire auquel vous faite référence. Remis dans le contexte de la fin des années 2000 on trouve ce qui fait la richesse, l’originalité et le caractère pionnier des conventions locales dans le cadre juridique du foncier rural burkinabè. il semble malheureusement que cet instrument (la charte locale) ne soit pas suffisamment utilisé et quand il l’est il touche quasi à la seule gestion des ressources naturelles alors que le champ de la loi 034-2009 est plus large et permettrait d’aborder la gestion fonciere de manière plus souple.
      Je crois que les communs souffrent beaucoup du concept de propriété privée exclusive qui restreint le champ des possibles. Il me semble en effet que la propriété privée dans un sens beaucoup plus large que celui de la propriété civiliste n’est pas l’opposé des communs. A ce moment on peut définir ce qui inclus ou exclus de ce droit et gérer les ressources naturelles dont la terre avec un autre regard (surement compatible avec les recherches d’Etienne Le Roy et bien d’autres dans la recherche francophone.
      Concernant la domanialité il faudrait surement expliciter ce que ce terme recouvre exactement dans les travaux. De mon point de vue, je m’attache à la definition récente liée a la propriété de la personne publique qui dispose d’un domaine par comparaison aux particuliers qui possèdent un patrimoine (la encore le Burkina Faso a fait un travail pionnier considérable avec la RAF en 2012.
      Cordialement

      1. Claire, J’aimerais savoir s’il existe véritablement une “propriété publique”.

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