A discussion with editors-in-chief of 3 prominent journals that regularly publish articles on African commons. They will provide advice on getting published based on their editorial experience, and discuss challenges and opportunities for academic publishing.
Une discussion avec les rédacteurs en chef de 3 revues de renom qui publient régulièrement des articles sur les biens communs africains. Ils fourniront des conseils sur la publication en fonction de leur expérience éditoriale et discuteront des défis et des opportunités pour la publication académique.
Governing the commons is profoundly a question of political economy. We want to start the conversation and build momentum around an agenda towards engaged scholarship within and across African universities that addresses struggles not only over natural resources but over political authority and competing notions of development.
We will have a conversation with African academics on the prospects for the African commons in the midst of the current conjuncture of converging capitalist crises: precipitous global economic decline; climate crisis; a crisis of legitimacy in inequality; and a Covid-19 pandemic. These interrelated and intertwined crises underscore the role of the commons in providing livelihoods and resilience, yet also the re-valuation of common property and its commodification. Among the issues that we wish to highlight is a politics of extractivism, in mining, forestry, water, energy and agribusiness, as central to the fortunes of national governments, state-society alliances and transnational elite interests. Beyond the ‘land grab’ and ‘resource grab’ issue we wish to seed a more visionary conversation about alternatives: about reclaiming, expanding and democratising the commons, as a way to reframe and re-politicise the ‘governance’ agenda.
Such an agenda requires us also to reflect on and reinvigorate engaged scholarship. The demise of the intellectual left in many parts of the continent over the past 40 years has proceeded alongside market liberalisation, the detachment of universities from political struggle, and the rise of authoritarian governments. At this time, an urgent intervention is needed to provide a common platform for progressive and engaged scholarship.
La gouvernance des biens communs est une question d’économie politique profonde. Nous voulons entamer la conversation et créer un élan autour d’un programme vers des bourses engagées au sein des universités africaines et entre elles, qui abordent les luttes non seulement pour les ressources naturelles mais aussi pour l’autorité politique et les notions concurrentes de développement.
Nous aurons une conversation avec des universitaires africains sur les perspectives des biens communs africains au milieu de la conjoncture actuelle de crises capitalistes convergentes: déclin économique mondial précipité; crise climatique; une crise de légitimité des inégalités; et une pandémie Covid-19. Ces crises interdépendantes et imbriquées soulignent le rôle des biens communs dans la fourniture de moyens de subsistance et de résilience, mais aussi la réévaluation de la propriété commune et sa marchandisation. Parmi les questions que nous souhaitons souligner, il y a une politique d’extractivisme, dans les mines, la foresterie, l’eau, l’énergie et l’agro-industrie, au cœur de la fortune des gouvernements nationaux, des alliances entre l’État et la société et les intérêts des élites transnationales. Au-delà de la question de “ l’accaparement des terres ” et de “ l’accaparement des ressources ”, nous souhaitons semer une conversation plus visionnaire sur les alternatives: sur la récupération, l’expansion et la démocratisation des biens communs, comme un moyen de recadrer et de repolitiser l’agenda de la “ gouvernance ”.
Un tel programme nous oblige également à réfléchir et à revigorer l’érudition engagée. La disparition de la gauche intellectuelle dans de nombreuses régions du continent au cours des 40 dernières années s’est accompagnée de la libéralisation du marché, du détachement des universités de la lutte politique et de la montée en puissance de gouvernements autoritaires. En ce moment, une intervention urgente est nécessaire pour fournir une plate-forme commune pour une bourse progressive et engagée.
The panel will focus on approaches that introduce a dimension of commons into different sectors. These approaches are distinguished by the fact that users or citizens play an active role, and that this role is clarified and structured. The aim here is to open up a reflection on how the dynamics of the commons are linked, even hybridized, with public action and regulation. The commons approach then constitutes a conceptual framework for thinking and structuring local communities’ involvement more assertively in an alternative between the all-private and management by the State. We then open up the range of possibilities in how the rights, obligations, functions, and resources are distributed within the coalition of actors at work in decentralized electrification and drinking water service project or securing land: users (households, businesses, communities, and public services), other community members, local civil or customary authorities, regulatory authorities, State, private operators, etc.
Several questions will be addressed in this panel:
To prepare for the webinar you could watch the following video.
Le panel s’intéressera à des approches introduisant dans différents secteurs une dimension de communs. Ces approches se distinguent par le fait que les usagers ou les citoyens jouent un rôle actif, et que ce rôle est explicité et structuré. Il s’agit ici d’ouvrir la réflexion sur la manière dont des dynamiques de communs s’articulent, voire s’hybrident, avec l’action et la régulation publique. L’approche par les communs constitue alors un cadre conceptuel pour penser et structurer l’implication des communautés locales de manière plus affirmée dans une alternative entre le tout-privé et la gestion par l’État. On ouvre alors la palette des possibles dans la façon dont se répartissent les droits, les obligations, les fonctions et les ressources au sein de la coalition d’acteurs à l’œuvre dans un projet d’électrification décentralisée, de service d’eau potable ou de sécurisation du foncier : usagers (ménages, entreprises, collectivités et services publics), autres membres de la communauté, autorités locales civiles ou coutumières, autorités de régulation, État, opérateurs privés, etc.
Plusieurs questions seront abordées dans ce panel :
Pour vous préparer au webinaire, vous pouvez regarder la vidéo suivante.
Africa’s rural areas are currently undergoing dramatic changes: the expansion of wildlife conservation areas, including transboundary, private, and community-based initiatives; booming mining activities and other forms of resource extraction; massive infrastructural developments; and major global investment in large-scale agricultural schemes. Land intensification is mostly concentrated in high-potential areas with favorable resource bases, resulting in the establishment of capital-intensive agro-hubs, the growth of development corridors, and the emergence of new urban agglomerations. Over the past years, parks and protection zones have mushroomed across Africa, some of them have grown to an enormous size, with the biggest of them, the transboundary KAZA Park on the borders between Angola, Botswana, Namibia, Zambia, and Zimbabwe, already almost the size of France. Many large national and transnational parks, game reserves, and nature conservation areas have been implemented under the guidance of international organizations and programs. Zones of conservation are not only seen as attractions for tourists but are also presented as carbon sinks and response to climate change or biodiversity loss. Against this background, rural Africa has emerged as a battleground for ambitious high-level national and international visions and development agendas and global concerns over climate change, biodiversity conservation, and food security. These mega-trends have stimulated debates on the trajectories of agrarian change and the protracted implications for the futures of African commons, food systems and rural livelihoods in contemporary Africa within the ambit of the rapidly modernizing world. The panel will explore different aspects of these important debates in different African contexts, particularly from the young African academics’ perspective. Using diverse theoretical, conceptual and political perspectives, the panel will document some substantive issues and controversies in relation to the destinies of African Commons in the context of climate change and increasing commodification of agrarian resources across the continent.
Les zones rurales africaines subissent actuellement des changements spectaculaires: l’expansion des zones de conservation de la faune sauvage, y compris des initiatives transfrontalières, privées et communautaires; des activités minières en plein essor et d’autres formes d’extraction des ressources; développements massifs des infrastructures; et des investissements mondiaux importants dans des projets agricoles à grande échelle. L’intensification des terres est principalement concentrée dans les zones à fort potentiel avec des bases de ressources favorables, ce qui entraîne la création de pôles agro-industriels à forte intensité de capital, la croissance de couloirs de développement et l’émergence de nouvelles agglomérations urbaines. Au cours des dernières années, les parcs et les zones de protection se sont multipliés à travers l’Afrique, certains d’entre eux ont atteint une taille énorme, avec le plus grand d’entre eux, le parc transfrontalier KAZA aux frontières entre l’Angola, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe, déjà presque la taille de la France. De nombreux grands parcs nationaux et transnationaux, réserves de chasse et aires de conservation de la nature ont été mis en œuvre sous la direction d’organisations et de programmes internationaux. Les zones de conservation ne sont pas seulement considérées comme des attractions pour les touristes mais sont également présentées comme des puits de carbone et une réponse au changement climatique ou à la perte de biodiversité. Dans ce contexte, l’Afrique rurale est devenue un champ de bataille pour des visions nationales et internationales de haut niveau ambitieuses et des programmes de développement et des préoccupations mondiales concernant le changement climatique, la conservation de la biodiversité et la sécurité alimentaire. Ces méga-tendances ont stimulé les débats sur les trajectoires des changements agraires et les implications prolongées pour l’avenir des biens communs africains, des systèmes alimentaires et des moyens de subsistance ruraux dans l’Afrique contemporaine dans le cadre du monde en pleine modernisation. Le panel explorera différents aspects de ces débats importants dans différents contextes africains, en particulier du point de vue des jeunes universitaires africains. En utilisant diverses perspectives théoriques, conceptuelles et politiques, le panel documentera certaines questions de fond et controverses concernant les destinées d’African Commons dans le contexte du changement climatique et de la marchandisation croissante des ressources agraires à travers le continent.
The global Covid-19 pandemic will be one of the major defining moments for development. In Africa, the syndemic, which the Global Landscape Forum refers to as a ‘synergy of epidemics’ will have a long-lasting impact on the continent. Whilst Covid-19 started as a health crisis, it has cut across all facets of life. This webinar grounds the discussions within this multifaceted crisis and draws an understanding of what they mean for the common natural resources in Africa such as atmospheric commons (climate), land, water, forests, fisheries, pastoralism, urban and knowledge commons.
The webinar will seek to discuss aspects such as:
La pandémie mondiale de Covid-19 sera l’un des principaux moments déterminants du développement. En Afrique, la syndémie, que le Forum mondial du paysage qualifie de «synergie d’épidémies», aura un impact durable sur le continent. Alors que Covid-19 a commencé comme une crise sanitaire, il a traversé toutes les facettes de la vie. Ce webinaire fonde les discussions au sein de cette crise à multiples facettes et permet de comprendre ce qu’elles signifient pour les ressources naturelles communes en Afrique telles que les communs atmosphériques (climat), la terre, l’eau, les forêts, la pêche, le pastoralisme, les zones urbaines et les savoirs communs.
Le webinaire cherchera à discuter d’aspects tels que:
Pomes read during webinar PDF
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