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How agricultural commercialisation is changing, and shrinking, the commons in Africa: Lessons from Ghana, Kenya, and Zambia

Cyriaque Hakizimana

Institute of Poverty, Land, and Agrarian Studies (PLAAS); University of the Western Cape, South Africa

One of the main characteristics of the current agrarian transformation in Africa is the resurgence and deepening of land commodification across the continent. Commodification of land is the basis for some, but not all, types of agricultural commercialisation. Different pathways and models of commercialisation have distinct implications for the access to land, and more generally for the preservation, privatisation or expansion of Africa’s commons. We compared large plantations or estates; medium-scale commercial farms; and smallholder contract farming as three of the main models of commercial agriculture being promoted in parts of the continent. We investigate impacts on land access and land markets, and wider changes that result. Large-scale land grabbing and dispossession, and rapid commodification in smallholder farming, also have differentiated impacts on agrarian resources and those who depend on these resources for their livelihoods. The enclosure of land, water and other natural resources have labour as well as land implications, with an agrarian pattern of temporary or permanent migration of local people of both genders and all ages to seek wage work on nearby large and medium scale commercialised farms or urban centres. As land access and control are eroded due to the penetration of capital in these agrarian settings, local tenure regimes restructured. The shrinking commons acquire new significance as aspiring small-scale farmers engage in various forms of accumulation or survivalist activities provided by the advent of the market in their localities. Using qualitative data including life histories, plus a household survey, we provide examples from a multi-year study in Ghana, Kenya, and Zambia. Our presentation explores the distinct ways in which — and the terms on which — the commons are incorporated in deepening commodification of agrarian resources and livelihoods in Africa.

Comment la commercialisation agricole change et diminue les biens communs en Afrique: leçons du Ghana, du Kenya et de la Zambie

Cyriaque Hakizimana

Institut d'études sur la pauvreté, les terres et les agraires (PLAAS); Université du Cap occidental, Afrique du Sud

L’une des principales caractéristiques de la transformation agraire actuelle en Afrique est la résurgence et l’approfondissement de la marchandisation des terres à travers le continent. La marchandisation des terres est à la base de certains, mais pas de tous, les types de commercialisation agricole. Différentes voies et modèles de commercialisation ont des implications distinctes pour l’accès à la terre, et plus généralement pour la préservation, la privatisation ou l’extension des biens communs africains. Nous avons comparé de grandes plantations ou domaines; fermes commerciales de taille moyenne; et l’agriculture contractuelle à petite échelle comme trois des principaux modèles d’agriculture commerciale promus dans certaines parties du continent. Nous étudions les impacts sur l’accès à la terre et les marchés fonciers et les changements plus larges qui en résultent. L’accaparement et la dépossession de terres à grande échelle et la marchandisation rapide dans les petites exploitations agricoles ont également des effets différenciés sur les ressources agraires et celles qui dépendent de ces ressources pour leur subsistance. L’enceinte de terres, d’eau et d’autres ressources naturelles a des implications sur le travail et les terres, avec un modèle agraire de migration temporaire ou permanente de la population locale des deux sexes et de tous âges pour chercher un emploi salarié dans les grandes exploitations commerciales à grande et moyenne échelle voisines ou centres urbains. L’accès et le contrôle des terres étant érodés en raison de la pénétration du capital dans ces milieux agraires, les régimes fonciers locaux se sont restructurés. Le rétrécissement des communs acquiert une nouvelle signification à mesure que les petits agriculteurs en herbe s’engagent dans diverses formes d’accumulation ou d’activités de survie fournies par l’avènement du marché dans leurs localités. En utilisant des données qualitatives, y compris les histoires de vie, plus une enquête auprès des ménages, nous fournissons des exemples d’une étude pluriannuelle au Ghana, au Kenya et en Zambie. Notre présentation explore les différentes manières dont – et les conditions selon lesquelles – les biens communs sont incorporés dans l’approfondissement de la marchandisation des ressources agraires et des moyens de subsistance en Afrique.

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2 Responses

  1. Thank you Cyriaque especially for highlighting that investors are accessing land, water and other natural resources. In your case study countries, do agreements on land also include water, or were these two resources dealt with separately?

  2. Thank you Cyriaque. Your study captures very well the trajectory of agricultural commercialization and especially the inter linkages it provides from small holder land owners to large scale land owners in terms of land acquisition and how this influences land prices and utilization of natural resources often commons for the production of food for local and/ or commercial markets. On the one had poor small holder farmers including women giving up land ownership to medium to large scale land owners intensifying agricultural production, the possibility of wage-based labor offered therein. I am particularly interested in how these interactions speak into food system sustainability.

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