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The American communes are an ancient phenomenon, the earliest ones were for the most part religious in nature, and the most recent wave being the hippie communes of the late twentieth century. The goals and impact of the communes has not always been consistent, however, on studying the communes as a distributed experimental ecosystem, a different perspective begins to emerge. Communes and intentional communities constitute experimental societies, where humans gather to explore new ways of making decisions, collective organizing, and alternative forms of hierarchy. Famous examples of experimental communities include Oroville, Arcosanti, Damanhur all of which have shown us different ways of living and being. Here I describe both digital and analog examples of these collectives of collectives, which beyond their individual physical spaces, comprise entire ecosystems of communal experiments, that go beyond their doors and national borders to demonstrate diverse examples of humans potentiality and sociality, in deeply collaborative networks. These networks of communes explore ways of bringing future possibilities into the present, living and manifesting their ‘prefigurative politics’. The communes are decentralized collectives of self-governing communities, experimenting within and across homes across a range of social phenomena, from the creation of new economies, sharing, collaboration, to language, aesthetics, and writing styles. The vision that emerges is a forged root/rhizomatic like structure with no center or top-down control, that provides mutually assured alternatives to the economy, to the state. There are organically forming collectives and collectives, brought together by some metric, whether it be geography, shared values, shared online platforms, financial collaboration. Many of these networks are shared and overlapping, and the borders between them ever-changing and amorphous These endeavors are set in contrast to the perhaps more visible coliving models that achieve media coverage: many communes are intentional autonomous zones, reserved for behaviors and principles of anarchism, such as mutual aid and challenges to hierarchy and management. Traditionally autonomous zones have also served as places to learn about these traditions and theories, but also to act as cultural and behavioral experiments. These projects are discussed both in terms of both Walter Benjamin’s general strike (“a means of disengagement and the avoidance of violence”), and Eugene Holland‘s slow-motion general-strike (Holland, 2011), as non-violent means to getting beyond our dominant systems of control. Holland proposes a gradual and slow-motion creation of alternative ways of being that would ‘Seek out actually existing alternative modes of self-provisioning… and also develop new ones; walk away from dependence on capital and the State, one step, one stratum, at a time, while… continually develop[ing] alternative practices and institutions to sustain the movement’. I also set the activity in the communes, commoning, in light of the ‘autovalorizzazione’, or self-valorization (H. Cleaver, 1971) set forth by the autonomists movement, to describe the production of goods and services for their actual and mutual use, rather than for the purpose of profiteering. Our hope in presenting this work is to share our learnings with those in working in the African commons and to forge new post border solidarities with those who wish to contribute to the commons together.
Les communes américaines sont un phénomène ancien, les plus anciennes étaient pour la plupart de nature religieuse, et la vague la plus récente étant les communes hippies de la fin du XXe siècle. Les objectifs et l’impact des communes n’ont pas toujours été cohérents, cependant, en étudiant les communes en tant qu’écosystème expérimental distribué, une perspective différente commence à émerger. Les communes et les communautés intentionnelles constituent des sociétés expérimentales, où les humains se réunissent pour explorer de nouvelles façons de prendre des décisions, l’organisation collective et d’autres formes de hiérarchie. Oroville, Arcosanti, Damanhur sont des exemples célèbres de communautés expérimentales, qui nous ont tous montré différentes manières de vivre et d’être. Ici, je décris des exemples numériques et analogiques de ces collectifs de collectifs, qui au-delà de leurs espaces physiques individuels, comprennent des écosystèmes entiers d’expériences communautaires, qui vont au-delà de leurs portes et de leurs frontières nationales pour démontrer divers exemples de potentialité et de socialité humaines, dans des réseaux profondément collaboratifs . Ces réseaux de communes explorent les moyens d’apporter des possibilités futures dans le présent, de vivre et de manifester leur «politique préfigurative». Les communes sont des collectifs décentralisés de communautés autonomes, expérimentant à l’intérieur et à travers des foyers à travers une gamme de phénomènes sociaux, de la création de nouvelles économies, du partage, de la collaboration, à la langue, à l’esthétique et aux styles d’écriture. La vision qui émerge est une structure de type racine / rhizomatique forgée sans contrôle central ou descendant, qui offre des alternatives mutuellement assurées à l’économie, à l’État. Il existe des collectifs et des collectifs de formation organique, réunis par une métrique, que ce soit la géographie, les valeurs partagées, les plateformes en ligne partagées, la collaboration financière. Beaucoup de ces réseaux sont partagés et se chevauchent, et les frontières entre eux sont en constante évolution et amorphes. Ces efforts contrastent avec les modèles de coloration peut-être plus visibles qui obtiennent une couverture médiatique: de nombreuses communes sont des zones autonomes intentionnelles, réservées aux comportements et principes de l’anarchisme, comme l’entraide et les défis à la hiérarchie et à la gestion. Les zones traditionnellement autonomes ont également servi de lieux pour en apprendre davantage sur ces traditions et théories, mais aussi pour servir d’expériences culturelles et comportementales. Ces projets sont discutés à la fois en termes de grève générale de Walter Benjamin («un moyen de désengagement et d’éviter la violence») et de grève générale au ralenti d’Eugene Holland (Holland, 2011), comme moyen non violent de dépasser nos systèmes de contrôle dominants. La Hollande propose une création progressive et au ralenti d’autres façons d’être qui «rechercheraient des modes alternatifs d’auto-approvisionnement réellement existants… et en développeraient également de nouveaux; éloignez-vous de la dépendance à l’égard du capital et de l’État, une étape, une strate, à la fois, tout en… développant continuellement [des] pratiques et institutions alternatives pour soutenir le mouvement ». Je mets également l’activité dans les communes, en commun, à la lumière de l ‘«autovalorizzazione», ou de l’auto-valorisation (H.Cleaver, 1971) proposée par le mouvement autonomiste, pour décrire la production de biens et services pour leur réelle et mutuelle plutôt qu’à des fins lucratives. Notre espoir en présentant ce travail est de partager nos apprentissages avec ceux qui travaillent dans les communs africains et de forger de nouvelles solidarités post-frontalières avec ceux qui souhaitent contribuer ensemble aux communs.
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2 Responses
Interesting and practical application of commoning. Is research done on personality types that participate in those intensional communities? When we created one for 4 weeks, https://drylab2023.net/ and https://www.ecologyandsociety.org/vol23/iss4/art8/, there was quite a challenge of living with each other, and people avoided to resolve conflicts (obviously we knew it was a short period). In the context of African commons, I wonder whether you can provide information on African participation in the Embassy Network
This is interesting Zarinah.
A bit related to Marco’s point on conflict – how do you develop and amend the rules?
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