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Analysis of the success factors of traditional modes of governance of sacred forests in Benin

Jean Luc Aballo K., Albert Honlonkou N.

Laboratory of Economics of Socio-Ecological Systems and Population (LESEP), University of Abomey-Calavi, Benin

Located in Dahomey Gap and devoid of forest massifs, Benin nevertheless abounds with forest fragments essentially made up of sacred forests. There are more than 3000. These sacred forests were preserved for a long time thanks to endogenous knowledge. Formerly this traditional mode of governance, based on endogenous beliefs, was so effective that the first measures to defend forest areas, following the work of Aubreville (1937), did not take sacred forests into account. Over time, the strong degradation of forests sacred has shown the limits of these management methods and the need to find other mechanisms to protect these forest areas. Thus, since 2010 a new model of governance of these forests, involving the forest administration, is being tested. The study focused on the analysis of the success factors of traditional modes of governance of sacred forests in Benin in order to justify the choices of s principles that should support the new management methods currently being tested. The analysis, based on the framework of analysis of self-managed and self-governing common resources proposed by Ostrom (1990), showed that the success of the traditional mode of governance of sacred forests was fundamentally based on the effectiveness of its system of sanctions. And this efficiency of the sanctions system is due to the fact that traditional religions were for a long time the only spiritual benchmark. This result suggests that to be effective, the new structures for the co-management of sacred forests should be provided with material and legal means to enforce the established rules.

Analyser les facteurs de succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées au Bénin

Jean Luc Aballo K., Albert Honlonkou N.

Laboratoire d'Économie des Systèmes socio-Écologiques et de la Population (LESEP), Université d'Abomey-Calavi, Bénin

Situé dans le Dahomey Gap et dépourvu de massifs forestiers, le Bénin regorge néanmoins de fragments de forêts essentiellement constitués de forêts sacrées. On en dénombre plus de 3000. Ces forêts sacrées pendant pendant longtemps conservées grâce aux savoirs endogènes. gouvernance, basée sur les croyances endogènes, était si efficace que les premières mesures de mise en défens des espaces forestiers, consécutives aux travaux d’Aubreville (1937), ne prirent pas en compte les forêts sacrées. Avec le temps, la forte dégradation des forêts sacrées a montré la limite de ces modes de gestion et la nécessité de trouver d’autres mécanismes de protection de ces espaces forestiers. Ainsi, depuis 2010 un nouveau mode de gouvernance de ces forêts, l’administration forestière, est expérimenté. étude s’est intéressée à l’analyse des facteurs de succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées au Bénin afin de justifier les choix de s principes qui doivent soutenir les nouveaux modes de gestion actuellement en cours d’expérimentation. L’analyse, menée à partir du cadre d’analyse des ressources communes autogérées et autogouvernées proposé par Ostrom (1990), a montré que le succès du mode traditionnel de gouvernance des forêts sacrées reposait fondamentalement sur l’efficacité de son système de sanctions. Et cette efficacité du système de sanctions est due au fait que les religions traditionnelles ont été pendant longtemps l’unique repère spirituel. Ce résultat attend que, pour être efficace, les nouvelles structures de cogestion des forêts sacrées soient pour être respectées des moyens matériels et juridiques pour faire respecter les règles établies.

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6 Responses

  1. Merci à mon collège Avallon pour sa présentation sur les facteurs de succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées Au Bénin. Ceci étant je vais faire des remarques à faire par rapport à votre travail.
    D’abord le Par rapport au Titre. Je vous suggère d’enlever au Bénin et de centrer le sujet sur une commune. Je vous ai entendu dire le plateau d’Adja, a ma connaissance les plateaux du Sud Bénin sont le plateau de Comè, d’Allada et de Sakété-Kpobè puis les plateaux du centre Bénin sont les plateaux d’Aplahoué, d’Abomey, de Zagnanado et de Kétou.
    Vous l’avez su très bien dire, l’un des facteurs principaux du succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées c’est bien la sacralisation et les autres ? Je l’attendais à l’identification des facteurs déterminants du succès des modes traditionnels? comprendre leurs interdépendances et comment ils s’affectent mutuellement? Puis finalement développer des recommandations pour influencer les facteurs pour qu’ils contribuent à une gouvernance socialement inclusive et écologiquement durable ? Les facteurs de succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées sont à la fois interne et externes. L’arrêté ministériel par exemple est un facteur externe à aux modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées. Les facteurs internes sont les forces des modes traditionnels de gouvernance. En quoi l’arrêté ministériel est venu renforcer ou reculer le mode traditionnels de gouvernance des forêts sacrées ? Certains facteurs de succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées vont au delà des démarcations nationales (la convention RAMSAR par exemple).
    Vous avez faire une typologie des forêts sacrées en fonction de l’habitat, je ne sais pas ce que vous mettez dans l’habitat, si non l’habitat d’une Forêt sacrées pour le géographe c’est le peuplement végétale. Mais votre typologie est liée au critère fonction de la forêt. Attention au mot société secrète ! Le “ORO” par exemple est une divinité. Choisissez clairement des critères discriminants pour faire la typologie des forêts dans votre milieu de recherche. Même la deuxième classification selon les circonstances de leur création.
    Le mode de gouvernance traditionnels des forêts sacrées à des principes et une organisation d’accord, mais aussi un fonctionnement ? Faites fonctionner l’organisation structurelle ? Dans votre introduction, vous avez dit que les modes traditionnels de gouvernance ont montré leur limites en 1970 ? Quelle est la cause ?
    Vous avez dit que le facteur le plus important dans la conservation de la forêt de Tanzou est l’âge ? La religion influence l’accès mais pas le consentement a payé pour sa conservation ?
    La gouvernance selon l’arrêté ministériel fondé deux organes: un au niveau local et l’autre au niveau communal? Où s’arrête le local et où commence le communal?
    Au niveau des changements apportés par l’arrêté, parler plutôt des innovations, et en quoi cet arrêté renforce ou non le dispositif traditionnels d gouvernance ?
    L’exercice des droits d’usage portant sur le sol et le défrichement dans les forêts sacrées nécessite l’avis favorable de l’administration forestière, vous ne les avez pas cité plus haut dans les organes?
    L’intervention des ONGs par exemple est un facteur externe de succès des modes traditionnels de gouvernance des forêts sacrées au Bénin qui prend souvent appuis sur des facteurs au delà des frontières.
    Le sujet est vraiment d’actualité et digne d’intérêt. Merci

  2. Bonjour et félicitations pour la qualité de votre présentation surtout le visuel qui est très attrayant. Vraiment c’est professionnel.
    Je voudrais que vous expliquiez davantage le manque de moyen du comité local de gestion de la forêt de Badjamè (et sûrement d’autres). Normalement on devrait avoir une sorte d’autofinancement de par les différentes activités de valorisation de la forêt sacrée.

  3. Félicitations! cher collègue Aballo pour votre présentation et la qualité de votre vidéo. Vous abordez un sujet très intéressant et d’actualité. Oui je pense aussi que pour le titre, il faut plutôt parler du Sud-Bénin ou simplement préciser vos communes d’études.

    L’étude de Mahougbé (2011) a montré une perte annuelle de 10% de superficies des forêts sacrées. Préciser les causes de la perte, nous permettrait de mieux d’apprécier l’opportunité de l’arrêté de 2012. Lorsqu’on considère le contexte particulier du Sud-Bénin, ne pensez-vous pas que la pression démographique peut-être une cause de la perte soulevée plus haut?

    En supposant que la gouvernance est est la principale cause de la perte des superficies des forêts sacrées, quelle est la contribution de l’arrêté de 2012?

  4. Merci pour votre présentation intéressante. Je me demandais si la perte d’une si grande superficie de forêts sacrées au cours des dernières décennies était due à l’abandon des pratiques religieuses traditionnelles pour d’autres religions, par exemple l’islam ou le christianisme?

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